Lexique

« Actuels » (enfants « actuels »)

Toute personne de 0 à 100 ans qui dérange par sa manière d’être au monde, la pertinence de ses propos, ses compétences cognitives inhabituelles …

Dernière mise à jour le 01/02/2014 par Marie Françoise Neveu.

Cerveau

Il est composé de 3 grandes parties :

  • Cerveau reptilien, le plus « archaïque », assure la survie
  • Système limbique, siège des émotions
  • Cortex, le plus développé chez l’être humain, se compose lui-même de 3 grandes parties : 2 hémisphères (1 droit et 1 gauche) et le corps calleux.

Quand je parle de « cerveau droit » et « cerveau gauche » je fais en fait référence à l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche.

Le corps calleux, quant à lui, se situe entre les 2 hémisphères. C’est une structure neuronale extrêmement dense qui assure le lien entre les 2 hémisphères. Par lui transitent toutes les informations circulant entre les 2. Actuellement de plus en plus de jeunes sont diagnostiqués (pour le moment essentiellement par des techniques énergétiques) avoir un corps calleux peu/mal/pas… fonctionnel. Parallèlement des diagnostics d’agénésie (absence totale ou partielle du corps calleux) apparaissent de plus en plus souvent, soit au cours d’une IRM chez l’adulte, soit d’une échographie in utéro (estimations actuelles : 3 à 7 pour mille).

Dernière mise à jour le 03/02/2014 par Marie Françoise Neveu.

Hypothèses

Toutes les personnes porteuses d’une « « anomalie » » du corps calleux que je suis amenée à rencontrer présentent des caractéristiques particulières. Sur le plan cognitif elles abordent les apprentissages, quels qu’ils soient, de manière totalement différente et pouvant nous paraître déroutante. C’est un peu comme si l’hémisphère gauche était « en berne » et que seul l’hémisphère droit était fonctionnel. Parallèlement ce sont toutes des personnes que j’appelle « au grand cœur ». Pour elles tout ce qui est de l’ordre du non amour, du non-respect, de l’injustice, de l’incohérence, du mensonge … est une véritable énigme. Ils ne comprennent tout simplement pas comment un être humain peut fonctionner ainsi, un peu comme un « homme préhistorique». Ils se retrouvent souvent considérés débile/naïf/demeuré … ce qu’ils ne sont pas, loin de là. Par exemple ils ne savent pas du tout répondre à une agression, ils ne la comprennent pas.

Certes les apprentissages scolaires classiques vont représenter un grand obstacle parfois difficilement surmontable. Mais en même temps ils ont un très grand sens humain, un très haut niveau de conscience, un grand souci d’harmonie (dans tous les registres)… De récentes découvertes ont mis en évidence la présence de neurones au niveau du cœur (ce qui fut une très grande surprise) et les considèrent comme notre 1er cerveau. Ne parle-t-on pas de « l’intelligence du cœur » ? Le cœur, sous cet aspect, ne prendrait-il pas le relais du « cerveau gauche » mis en berne ? et ne serions-nous pas en train de sortir de la dualité droite/gauche pour entrer dans une forme d’unité ? Et par voie de conséquence ne serions-nous pas à l’aube d’une nouvelle humanité ?

Dernière mise à jour le 03/02/2014 par Marie Françoise Neveu.

Demandes personnelles

Afin de poursuivre mon « travail de compréhension » de ce qui se joue et ainsi d’accompagner de manière adaptée et efficace ces personnes, je suis disponible pour rencontrer enfants, parents, jeunes et adultes dans ce cas. Me contacter. D’avance merci pour tous.

Dernière mise à jour le 01/02/2014 par Marie Françoise Neveu.

Dys…

Dys : préfixe grec indiquant une différence, une anomalie, un mauvais fonctionnement … Actuellement nous assistons à une véritable floraison des « dys… » comme si tout ce qui était différent était un peu anormal. D’où la grande question : qu’est-ce qu’une norme ? une norme est avant tout une convention sociale.

Tous les enfants diagnostiqués dys… présentent des points communs :

  • ils pensent en images
  • ils voient généralement lettres et chiffres en volumes, de ce fait ils « dansent »
  • l’orientation spatiotemporelle est peu efficiente
  • l’acquisition de leur schéma corporel est loin d’être évidente
  • leurs compétences cognitives déroutent, ils peuvent avoir l’étiquette de cancres autant que de surdoués etc…

Dernière mise à jour le 01/02/2014 par Marie Françoise Neveu.

Dyslexie

L’enfant dyslexique est assez souvent gaucher. Le geste scripteur (pour nos systèmes d’écriture) va de gauche à droite, or le mouvement naturel d’un gaucher va de droite à gauche. Si en plus œil et main ne sont homogènes dans leur dominance (par exemple droitier de l’œil, gaucher de la main) l’enfant aura de grandes difficultés à s’approprier puis à maîtriser l’écriture mais également la lecture. Au final relire ce qu’a écrit un enfant dyslexique est quasi impossible : tantôt il inverse 2 lettres, tantôt il en écrit une à l’envers voire la tête en bas, tantôt il confond des sonorités proches … Pour Ronald D. Davis la dyslexie loin d’être un handicap est un don (cf Le Don de Dyslexie aux Editions Desclée de Brouwer). Une prise en charge de type orthophonie peut être efficace.

Dernière mise à jour le 03/02/2014 par Marie Françoise Neveu.

Dysorthographie

En voici 2 exemples : «  le peti lutin avec ces zieu verre » et « on né alé fer nos paspor pour alé en vacens ». Dans ces 2 exemples la structure de la langue est respectée, la phonétique est juste, seul le code orthographique est quelque peu malmené. Dans ce cas il est plus judicieux d’accompagner l’enfant vers l’acquisition du goût de lire ; ainsi peu à peu, par imprégnation il intègrera le code.

Pour tous ces enfants dys… la langue française est très complexe : un même son peut s’écrire de plusieurs façons. Prenons par exemple le son « o » il peut s’écrire : o - au - eau - haut - oh - ho - aulx - os (au pluriel). Donc 8 manières d’écrire le même son et encore en faisant abstraction des pluriels pour les 4 premiers. Pas étonnant que certains enfants qualifient le français de « langue de fous » !!!

Dernière mise à jour le 01/02/2014 par Marie Françoise Neveu.

Dyscalculie

L’enfant donne la réponse à la question posée mais est incapable de démontrer comment il l’a trouvée. Il ne peut le faire car il n’utilise pas le cheminement linéaire classique de raisonnement. Grâce à sa pensée en images il « voit » la réponse et quand vous insistez pour comprendre son cheminement il ne sait que vous répondre « bah ! dans ma tête » avec un regard compatissant (dans le meilleur des cas !) pour cet adulte qui ne comprend rien.

Dernière mise à jour le 01/02/2014 par Marie Françoise Neveu.

Dyspraxie / Dysgraphisme

Ce diagnostic est en train de prendre l’allure d’une véritable épidémie. Le geste graphique est essentiellement un geste « cerveau gauche », la pensée, elle, est « cerveau droit ». Donc l’enfant pense « cerveau droit », lequel, via le corps calleux, va transmettre les « informations » au « cerveau gauche » qui va les traduire en mots et finalement en geste graphique. (fonctionnement très schématisé). Or comme nous l’avons évoqué plus haut le corps calleux est de moins en moins fonctionnel. Pour ces enfants la solution idéale est de « les mettre au clavier », c’est-à-dire le plus tôt possible (dès 5/6 ans) leur apprendre à écrire sur le clavier avec leurs 8 doigts (les pouces ne faisant pas les lettres). Cette condition est indispensable. Le clavier doit être à la taille de l’enfant (ses 2 mains posées à plat, doigts légèrement écartés, pouces croisés, le clavier doit être égal à la distance entre ses 2 petits doigts). Une fois que l’enfant a complètement, je dirai, métabolisé la technique il pense « cerveau droit » et il écrit « cerveau droit ». Il y a à peine 1 heure de cela j’ai demandé à une jeune si elle préférait écrire tout ce à quoi elle pense par écrit (comme elle le faisait avant) ou sur son téléphone portable (comme ce qu’elle venait de me lire). Spontanément elle me répond : « sur mon portable, ça me fait utiliser moins de fonctions ».

Pour certains des séances de psychomotricité peuvent être une aide.

Dernière mise à jour le 01/02/2014 par Marie Françoise Neveu.

Dysphasie

La pensée (donc « cerveau droit ») de l’enfant va très vite (penser en images est beaucoup plus rapide que penser en mots) et malgré ses efforts il n’arrive pas à harmoniser le débit de sa parole (« cerveau gauche ») et celui de sa pensée. Les mots non représentables en images (de, du, avec, pour …) sont escamotés comme s’ils n’existaient tout simplement pas. Comme il n’arrive pas à caler les 2 débits les autres le font répéter, ne le comprennent pas … ce qui génère une bonne dose d’angoisse ce qui a pour effet d’aggraver la situation pouvant aller jusqu’au bégaiement. L’important est alors de redonner confiance à l’enfant, de prendre le temps de l’écouter, de reformuler ce que nous pensons avoir compris (pour éviter de dramatiques malentendus) … Ce sont des enfants qui fonctionnent essentiellement par télépathie et qui n’ont pas intégré que, pour le moment, la majorité des humains n’est pas très douée pour la télépathie. A partir du moment où du sens est mis sur quelque chose se l’approprier est beaucoup plus facile.

Dernière mise à jour le 01/02/2014 par Marie Françoise Neveu.

Hyperactivité

Les causes sont multifactorielles (je ne vais que les énumérer) et ne relèvent pas (sauf atteinte neurologique rare) de la pathologie. Elles sont de 2 ordres :

Exogènes, c’est-à-dire à l’extérieur de l’enfant, causes auxquelles il réagit : pollution électromagnétique incohérente pulsée (ordinateur, transmission sans fil …), sur-stimulation sensorielle (surtout visuelle et auditive), intolérances alimentaires (qui passent souvent inaperçues) au gluten, à la caséine, aux phosphates …, intoxication aux métaux lourds : certains vaccins et antibiotiques, pollution atmosphérique …

Endogènes, donc qui « appartiennent » à l’enfant : angoisse/insécurité, dépression, fatigue/surmenage, ennui et sentiment de perdre son temps (surtout à l’école)… Les enfants « actuels » disposent généralement d’un très grand réservoir énergétique. Les activités qui leur sont proposées au fil de la journée puissent insuffisamment dans ce réservoir, il y a donc un trop plein à utiliser d’où leur habileté à faire plusieurs choses en même temps, le besoin de bouger pour se concentrer …



Pour plus de détails reportez- vous à l’ouvrage : «  ….Et s’il s’agissait d’autre chose ? »

Dernière mise à jour le 01/02/2014 par Marie Françoise Neveu.